L’Ensemble K en 2014

28, 31 mai et 1er juin au CCAM (Vandoeuvre-lès-Nancy) lors du XXXème Festival Musique et Action

CHEAP IMITATION - REPRISE

Musique et Jonglage

Cheap imitation de John Cage à l’origine pièce pour violon seul, et imaginée pour violon et circassien, est la première partie du Tryptique « Imagine John Cage » créé lors de la journée de clôture de sa résidence de recherche, d’expérimentations et de création artistique dans l’escalier d’honneur de l’Abbaye de Senones (résidence proposée par Scène 2 et soutenue par la région Lorraine 2011-2012). Cheap Imitation a été repris lors du 30ème Festival Musique et Action le 28 mai 2014.

John CAGE (1912-1992) : Cheap Imitation d’après « Socrate » de Satie (1977) 45’ imaginé pour violon et circassien

Circassien : Gautier Tritschler Violon, conception : Élodie Haas Regard extérieur : Cécile Huet

Manifestation poétique jeune et moins jeune public !

VARIATIONS - CREATION

Musique et Danse

Dans sa création « deux temps-deux variations », l’Ensemble K fait une proposition sur l’adéquation musique et danse à partir d’un répertoire de musique contemporaine écrite. Cette création a pu voir le jour lors de la 30ème édition du Festival Musique et Action le 31 mai et le 1er juin 2014 au Centre Culturel André Malraux de Vandœuvre-lès-Nancy grâce au soutien du CCAM, de la DRAC Lorraine et de la SPEDIDAM. 

 VARIATION 1 : Violon, Violoncelle, Accordéon et Danse

Œuvres de Bernard Cavanna, Sofia Gubaïdulina, Franghis Ali-Zadeh et Iannis Xenakis.

Le danseur évolue sur les pièces en trio au centre ou en périphérie d’un cercle de lumières, les musiciens sont plus ou moins éclatés, jouant sur la spatialisation des sons. Le public est assis tout autour.

 VARIATION 2 : Soprano, Violon, Violoncelle, Clarinette, Piano et Danse

Œuvres de Peter Eötvös, Morton Feldman, Franghis Ali-Zadeh, György Kurtag, Jonathan Harvey, Kaija Saariaho, Daniela Terranova.

Les artistes sont sur scène. Les musiciens jouent de manière frontale, le danseur est en arrière scène, filmé en direct ou apparaissant tel un spectre derrière l’écran en ombre chinoise, puis il évolue en devant de scène. La danse est calée sur la partition, ou plus indépendante, voire improvisée, parfois, à peine esquissée ou encore absente.

Conception : Élodie Haas ; Scénographie : Élodie Haas ; Danse : Manuel Guthfreund ; Violon : Élodie Haas ; Violoncelle : Thérèse Bussière-Meyer ; Accordéon : Anthony Millet ; Soprano : Amandine Trenc ; Clarinette (et clarinette basse) : Xavière Fertin ; Piano (et Zarb) : Luc Benoît ; Création lumière (et vidéo pour la 2ème variation) : Olivier Irthum

15 mai 2014 Concert en trio à cordes au MAMCS (Strasbourg)

La musique mise à l’index par les nazis

Entartete Kunst (art “dégénéré”)…C’est sous ce terme générique que les nazis stigmatisaient tous les courants artistiques qu’ils considéraient comme « anti-allemands », ou simplement « étrangers à l’esprit allemand ». Dans le domaine de la musique, nombreux sont les compositeurs dont les voix ont été étouffées et qui mériteraient d’être connus ou reconnus. Pour des raisons « raciales », politiques ou esthétiques, ils ont été persécutés, contraints de s’exiler, exécutés ou envoyés à la mort en camp de concentration. Un travail de mémoire et de réhabilitation est nécessaire afin que l’Histoire ne se répète pas, et pour faire revivre toute une culture dont le destin a été bouleversé par la tragédie qui a frappé l’Europe de 1933 à 1945 et qui de ce fait recèle encore une mine de trésors à découvrir, au mieux à redécouvrir. La mise en perspective de tous ces destins brisés et de leur diversité d’expression restitue tout un pan méconnu de l’histoire de la musique.

Depuis sa fondation en 2008, l’Ensemble K, formation à géométrie variable, à la croisée des arts, consacre une grande partie de son activité à faire revivre ces oeuvres proscrites.

Œuvres de Gideon Klein, Hans Krása, Hans Gál, Bohuslav Martinů, Erwin Schulhoff, Hanns Eisler, Zikmund Schul."

Violon : Élodie Haas ; Alto : Magali Foubert ; Violoncelle : Thérèse Bussière-Meyer