L’Ensemble K en 2020

Musique dégénérée : Concert en duo violon-violoncelle et table ronde

Samedi 25 janvier à l’Institut français de Mainz

À l’occasion des commémorations du 27 janvier, journée internationale à la mémoire des victimes de l’holocauste mais aussi dans le cadre de la lutte franco-allemande contre le racisme, l’Ensemble K est invité par l’Institut français de Mainz pour un concert autour de la musique qualifiée de "dégénérée" qui rappelle le destin de musiciens persécutés ou exilés par le national socialisme.

"ENTARTETE MUSIK" - KONZERT MIT GESPRÄCHSRUNDE

Zum Auftakt unseres kulturellen Kalenders 2020 freuen wir uns sehr auf ein besonderes Konzert : Die beiden Musikerinnen Élodie Haas (Violine) und Thérèse Bussière-Meyer (Violoncello) des straßburgischen ’Ensemble K’ erinnern musikalisch an Komponisten, die während der Zeit des Nationalsozialismus deportiert wurden oder ins Exil gehen mussten. Im Anschluss an das Konzert teilen die Musikerinnen ihre Gedanken zu zeitgenössischen Formen der Erinnerung im Rahmen einer Gesprächsrunde. Diese Veranstaltung steht zu Beginn einer Reihe, die sich anlässlich des deutsch-französischen Tags (22.1.) mit dem Themenfeld "Frankreich und Deutschland gegen Antisemitismus und Rassismus" beschäftigt.

Elodie Haas, violon, Thérèse Bussière-Meyer, violoncelle

Œuvres de Gideon Klein, Erwin Schulhoff, Zikmund Schul, Hanns Eisler

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L’Ensemble K à Bischheim Ateliers, concert, conférence

Après sa résidence à Bischwiller autour de son spectacle « Charlie » de Bruno Giner d’après la nouvelle « Matin Brun » de Frank Pavloff, dans le cadre de la « Politique de la ville » et de la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et toutes les formes de discrimination, l’Ensemble K poursuit son engagement à Bischheim.

L’Ensemble K va y mener des ateliers au collège Lamartine auprès d’une classe de 3ème en mai et juin 2020 (REPORTÉS AU PRINTEMPS 2021), en partenariat avec la Cour des Boecklin.

Deux rendez-vous y sont prévu :

• Vendredi 12 juin 2020 à 18h30 à la Coysthèque de la Cour des Boecklin

(REPORTÉ AU PRINTEMPS 2021)

Concert commenté autour des « musiques empêchées »

L’Ensemble K s’attache depuis plus de 10 ans à faire revivre des musiques qualifiées de « dégénérées » par les nazis, et à rendre hommage aux compositeurs persécutés, déportés dans les camps ou les ghettos, ou encore contraints à l’exil. Dans ce concert en duo violon violoncelle, vous découvrirez à travers leurs œuvres d’une expression riche et variée et d’une vivacité étonnante vu les circonstances extrêmement difficiles, le destin de Gideon Klein, Erwin Schulhoff, Zigmund Schul ou Hanns Eisler, inquiétés pour des raisons raciales ou homophobes, esthétiques ou politiques.

Elodie Haas, violon et Thérèse Bussière Meyer, violoncelle

• Dimanche 6 septembre à 17h30 à la Cosythèque de la Cour des Boecklin

(REPORTÉ AU PRINTEMPS 2021)

Conférence "Résister par la musique", dans le cadre des Journées Européennes de la Culture juive.

Bravant la censure et la répression, la musique a joué un rôle central dans la Résistance. Dans les camps d’internement ou de concentration, dans les maquis, résonnant sur les ondes un peu brouillées de la BBC ou dans de petits cercles privés, des chansons -le plus souvent, de nouvelles paroles sur des airs ou chansons connus-, invitent le peuple et les combattants pour la liberté, à tenir bon, à espérer, les appellent à se rassembler, à résister. Dans la France occupée, dès 1941, quelques compositeurs fondent le Front populaire des musiciens, groupement clandestin qui mènera diverses actions de contre-propagande, organisera le boycott de manifestations nazies et vichystes, la défense des créations musicales de « l’esprit français », la solidarité avec les victimes de l’oppression, mises à l’index par les nazis (exclus, exilés, internés ou déportés)… ou encore, donnera en auditions clandestines des créations musicales originales engagées, écrites sur des textes de poètes patriotes. L’exposé est illustré par un diaporama et des exemples musicaux joués au violon ou chantés

Conférence animée et conçue par Elodie Haas, violoniste de l’Ensemble K